Cabrel en LEGO5 minutes de lecture

Il y a maintenant plus d’un an que je vous parlais du restaurant « Chez Albert« . Depuis, moult briques me sont passées sous les mains. Je ne vais évidemment pas vous parler de tout, mais il y a un modèle qui m’a particulièrement enchanté : le vieux magasin de pêche. Il est donc temps de vous faire découvrir les fabuleux détails qui se cachent en-dessous de cette bicoque.

Tout d’abord, la première chose à noter c’est que le modèle vient de la collection Ideas. Cette collection est un peu particulière car elle regroupe les modèles faits par les amateurs. Le principe est simple : vous allez sur le site, vous proposez votre modèle, les gens votent pour votre idée et, si elle est assez soutenue et que LEGO décide que votre modèle est valable, ils le produisent en série. C’est ainsi qu’est né le vieux magasin de pêche de Robert Bontenbal.

Commençons par le commencement de n’importe quel bâtiment : les fondations. Le détails qui m’a le plus frappé, c’est la présence de cette araignée. Cachée sous le bâtiment. Une fois la construction finie, il est presque impossible de la voir. Elle est comme un secret que seuls ceux qui ont construit la maison connaissent.

Dès le début, on veut nous mettre dans l’ambiance « bord de mer ». La manière dont sont créés les rochers sur lesquels reposent la maison m’a vraiment plu. Quelques briques en biseaux mises dans le « désordre » et l’illusion est parfaite.

Autre détail intéressant de ces fondations : la maison repose sur des arches. C’est bête, car elle aurait tout aussi bien pu être bâtie sur des piliers faits main, mais l’utilisation de véritables arches renforce encore l’idée d’une structure qui a les pieds dans l’eau.

Il est donc temps de poursuivre avec le début du bâtiment et l’entrée du magasin. C’est ici que l’on va faire les premier murs et voir ce qui donne tout son charme à notre belle maison : les murs « déconstruits ». Car c’est ça qui donne tout son cachet à ce magasin : il semble fait de bric et de broc. C’est un patchwork de briques qui le compose et les murs sont totalement dépareillés. De même pour les planches utilisées pour la terrasse. Tout est prévu pour que rien ne soit droit ni calé.

Vient maintenant le moment de monter notre mur mobile. Sur lui aussi, rien n’est calé. Le petit détail qui fait mouche : les plaques de 2X1 qui ressortent du mur et appuient encore plus le côté patchwork. Les tuyaux de chauffage, ainsi que le robinet permettent d’ancrer le mur « dans » la maison, ce qui renforce la surprise quand on déplace le mur je trouve.

On continue ensuite en montant et en habillant les murs sur tout le premier niveau. Là encore, quelques détails donnent à la bâtisse toute sa force. Tout d’abord, l’ensemble des murs est recouvert de planches vertes. Pour pouvoir fixer les planches, les murs sont donc composés de briques knobs (ce qui veux dire « boutons » en anglais) comme celle ci-contre.

Le mot d’ordre étant toujours de paraître désorganisé, sans pour autant avoir l’impression que la maison tombe en ruines, certaines planches seront de travers et, comme d’habitude, rien ne sera aligné. Autre détail qui m’a plu : les petites devantures au-dessus des portes, faites de pas grand chose mais qui affichent tout de même un poisson.

On va donc commencer à remplir l’intérieur du magasin, tout en continuant à lever les murs. Le nombres d’accessoires m’a particulièrement impressionné pendant cette construction. On a droit à une caisse enregistreuse et des post-it sur le comptoir, des bouées et affiches aux murs, des chaînes et flotteurs pour le bateau… Bref, des photos valent mieux qu’une énumération :

Maintenant que les murs sont montés, ils restent deux éléments fard à construire : le toit et l’observatoire. Le toit est peut être l’élément le plus marquant du set. En effet, sa structure « décomposée » est vraiment le symbole du vieux magasin de pêche. Pourtant, sa conception n’est pas compliquée. Tout se joue sur l’agencement presque aléatoire des pièces. L’observatoire détonne avec le reste car son toit semble presque trop rangé. Heureusement, les tuiles sont dépareillées et ne forment aucun motif distinct. Ouf !

Un fois le toit posé (et quand je dis « posé » c’est au sens littéral : à part la gravité, rien ne le rattache à la maison), notre magasin est enfin fini ! Je terminerai tout de même en mettant en exergue deux choses : premièrement, la ventilation de la maison. Car oui, il y a un bloc de climatisation dans ce magasin. Mais aussi l’intérieur du magasin, qui est un véritable foutoir ! Le nombre d’accessoires est fou ! Quand on commence à ranger la dynamite avec les gilets de sauvetage, c’est qu’on a un problème d’organisation !

Voilà qui clot ce petit compte-rendu sur le vieux magasin de pêche. Evidemment, je ne vous laisse pas sans quelques photos d’ensemble, et surtout, live long and prosper, et soyez sages !

2 commentaires sur “Cabrel en LEGO5 minutes de lecture

  1. Ça fourmille de détails, j’adore ça quand Lego fait des sets de ce genre !

    Je ne sais pas si tu as vu d’ailleurs mais, dans une autre gamme, ils ont sorti une Ford Mustang somptueuse. Bon, elle coûte 140€ mais j’en rêve les nuits.

    1. J’ai une Aston Martin à monter déjà… Mais je repousse l’échéance pour ne pas avoir à repasser à la caisse tout de suite ! :’D

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