En fait, l’hippopotame est plus fort que l’éléphant3 minutes de lecture

Il y a un sujet qui me passionne et que je n’ai pourtant jamais abordé dans un article. Mais il ne faut jamais dire jamais. Il était donc temps que je parle ici de ce qui est, à mes yeux, un des plus grands mangas de tous les temps. C’est bien simple, il fait partie des deux plus grandes œuvres que j’ai pu lire. Et non, ce n’est pas Dragon Ball. Et non, Dragon Ball n’est pas le numéro deux non plus…

Les deux premières places sont partagées entre Berserk et Hajime no Ippo. Je ne saurais dire lequel est mieux que l’autre. Il sont tellement différents que les comparer serait ridicule. En revanche, les deux sont capables de me faire bondir de ma chaise, de me rendre triste, de me rendre heureux… Et Dragon Ball ? Oui c’est un excellent manga. Oui il a totalement changé le shonen lui-même. Mais il lui manque un petit quelque chose que les autres ont.

Aujourd’hui, nous allons donc parler de Hajime no Ippo. Et pour parler d’un manga, rien de mieux que de commencer avec le pitch.

Ippo est un jeune lycéen obligé d’aider sa mère dans son travail de location de bateaux de pêche. Malheureusement, devoir aider sa mère empêche Ippo de vivre pleinement sa jeunesse et il est très isolé parmi ses camarades, au point de se faire régulièrement agresser. Il croise alors la route de Takamura, un boxer professionnel qui va ridiculiser en quelque secondes les brutes qui menaient la vie dure à Ippo. Séduit par la force de Takamura et par l’histoire de Mike Tyson, ce jeune garçon fragile qui s’est transformé en un boxer d’exception, Ippo va décider de se mettre à la boxe pour enfin savoir ce qu’est « être fort ».

Ippo au début du manga

C’est en partant de cette histoire, ma foi assez sommaire, que démarre un manga fantastique. La structure du manga est assez simple : un combat est annoncé, Ippo s’entraine pour ce combat, Ippo combat, et on recommence. Alors comment est-ce possible qu’au bout de plus de 1200 (!!!) chapitres, le manga soit toujours aussi bien ? Premièrement, toutes les phases inter-matches sont pleines d’humour. Toujours très drôles, ces périodes servent aussi à faire monter l’enjeu de chaque match. Les adversaires sont développés et quand arrive le match, on est aussi tendu qu’Ippo.

Les combats quant à eux sont toujours très bons. L’issue n’est jamais certaine. Je peux vous assurer que ma mâchoire inférieure s’est décrochée de surprise à la fin du dernier match alors que, comme je l’ai dit, il y a plus de 1200 chapitres au compteur.  Les dessins durant les matchs sont fabuleux. Toujours clair et impressionnant, on ressent la puissance des coups et on a mal pour les combattants qui les subissent. Ce que j’apprécie tout particulièrement c’est que, malgré l’exagération inhérente au genre du manga sportif, Hajime no Ippo n’en fait jamais trop. On sent l’expérience de boxer de l’auteur (car oui, il est vraiment coach de boxe) et il n’ira jamais trop loin. Il reste sur cette limite où l’on est fasciné par ce que font les personnage sans jamais se dire « là ce n’est pas possible ».

Ippo maintenant

Bref Hajime no Ippo c’est de l’humour, de fantastiques combats, de l’émotion et de fabuleux dessins. Certes, le style graphique des premiers chapitres date un peu, mais l’auteur a su s’adapter avec le temps, et je pense qu’il continuera son évolution en même temps qu’il fera évoluer son personnage principal.

Je n’espère qu’une chose pour ce manga : qu’il continue et finisse avec le même niveau de qualité, car ça en fera une œuvre extraordinaire dans le paysage du manga. En revanche, si un jour j’en vois la fin, ne plus avoir de nouveau chapitre a lire va laisser un grand vide dans ma vie.

Sur ce, live long and prosper et soyez sage !

 

1 commentaire sur “En fait, l’hippopotame est plus fort que l’éléphant3 minutes de lecture

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