Plus de trois mois… C’est le temps qu’il m’aura fallu pour enfin m’atteler à mon billet sur les séries et films qui ont marqué mon année 2019… Heureusement que je ne m’impose pas d’être à la pointe de l’actu ici… Bref, chose promise, chose due, je vais aujourd’hui me pencher sur les œuvres audiovisuelles qui m’ont assez marqué pour que je m’en souvienne encore en 2020.
Série
Je consomme peu de séries, ce sera donc bien évidemment la section la plus courte de cet article. Mais ça ne m’empêchera pas de vous citer quelques noms qui m’ont marqué cette année.
Good Omens
Good Omens raconte comment un ange et un démon qui profitent beaucoup (trop) de leur présence sur Terre vont essayer de gérer l’apocalypse. Je n’en dirai pas plus pour ne pas vous pour ne rien vous gâcher. C’est très anglais (c’est une qualité dans ce contexte), très drôle et sacrément original pour le petit amateur que je suis. En plus, on ne dit jamais non à David Tennant.
The Witcher
Cette série je l’attendais beaucoup. J’ai lu les livres, j’ai joué aux 3 jeux. Bref j’étais prêt… Et je n’ai pas été déçu. Alors oui, la chronologie dans la série est un vrai problème, et le fait que Netflix ait du faire des schémas pour expliquer montre a quel point l’exercice de style dans lequel ils se sont lancés avec des timelines croisées est compliqué. Ma connaissance de l’histoire grâce aux livres a été précieuse.
Toujours est-il que, malgré ce défaut, j’ai aimé la série. Il est très facile de rater une série de fantasy. Si les costumes, accessoires et les lieux ne sont pas convaincants, on ne rentre jamais dedans. Mais la série s’en tire avec les honneurs et on croit globalement à l’univers qu’on nous présente.
L’histoire ressemble de près à celle des livres et j’ai simplement hâte de voir la suite.
The Boys
Si j’attendais impatiemment The Witcher, je n’attendais pas The Boys. C’est peut être d’ailleurs pour ça que j’ai pris une énorme claque dans la tête. Quand Disney/Marvel lisse de plus en plus ses films de super héros, voilà une série qui n’hésite pas à prendre tout ça à rebrousse poil. Ne connaissant pas le comics duquel est tiré la série, je ne pourrais pas vous dire s’il s’agit d’une bonne adaptation ou non, mais ce que je peux dire en revanche c’est que ça fait plaisir de voir des super héros dans d’autres situations que l’éternel face à face avec un grand méchant. Ici les personnages sont complexes, les situations inattendues et l’univers développé est presque crédible tant ont se dit que, si les super héros existaient, notre monde en ferait très probablement ce qu’on nous présente dans The Boys.
Allez-y, c’est une série de super héros, mais pas celle à laquelle vous vous attendez.
Cinéma
Pokémon Détective Pikachu
Le pari incroyable de l’année 2019. J’avais toujours pensé qu’un film live Pokémon était impossible à réussir. Je me trompais. Si le film est correct mais banal dans son déroulé, son tour de force est d’arriver à nous faire croire à son monde. D’un coup, d’un seul, le monde de Pokémon existait devant mes yeux. Et pour quelqu’un comme moi qui enfant, rêvait que les pokémons puissent exister, ce fut un fabuleux moment.
Avengers Endgame
Maintenant que de l’eau a coulé sous les ponts, je me rends compte à quel point Avengers Endgame n’est vraiment pas un très bon film. L’intrigue était finalement assez convenue, le déroulé assez monotone… Mais il y a le dernier combat. Et plus particulièrement [SPOILER – VOUS ETES PREVENU] le combat Captain América VS Thanos qui est le seul combat vraiment mémorable de tout le MCU à mon sens. A cause de ça, ou grâce, c’est selon, je ne pourrai jamais dire que je n’aime pas ce film. Un peu comme Batman V Superman que je ne pourrai jamais rejeter grâce à la scène de Batman qui va sauver Martha.
Ceci étant dit, c’est pour moi la fin du MCU. Avec l’annonce de plein de séries et de films qui ne me font ni chaud ni froid, je n’ai plus l’envie de suivre tout ça. Il y en a trop. J’espère quand même que les amateurs ne seront pas déçus par la prochaine phase !
Joker
Décidément, les films et séries de super héros ont le vent en poupe dans ce bilan ! Mais bon, quand deux sur trois sont The Boys et Joker, j’aime à penser que je me suis lassé du schéma classique des adaptations cinématographique de comics. Donc, comme vous l’aurez deviné, j’ai vraiment beaucoup aimé le Joker. La performance de Joaquin Phoenix est incroyable et le film, en vous faisant suivre le Joker, retourne les codes moraux auxquels nous sommes habitués. On ressort donc de la séance avec un frisson angoissant dans le dos lorsque l’on se demande si vraiment, à un moment, on a réellement soutenu le dangereux criminel qu’est le Joker. Mon seul regret serait la présence de la famille Wayne dans ce scénario qui n’en n’avait, je pense, pas besoin.
A couteaux tirés
Je fais partie de ceux qui ont aimé Star Wars 8 (ceci est probablement une bande annonce du prochain paragraphe). Donc, quand j’ai vu que le prochain film de Rian Johnson, son réalisateur, était un polar, je ne pouvais être qu’impatient de voir le résultat. Que pouvait faire cet homme qui avait voulu changer Star Wars, avec un classique comme le genre du polar ?
Je ne fus pas déçu. Les codes ne sont pas ici dynamités, mais on assiste à un schéma que je n’avais encore jamais vu et qui marche très bien. Un schéma qui, par ailleurs, me semble très compliqué à reproduire en livre. On a ici un véritable polar de cinéma, et pas une adaptation d’un grand livre.
Evidemment, la brochette d’acteurs est excellente, les personnages sont tous mémorable et le dénouement est surprenant. J’ai d’ailleurs adoré voir un Daniel Craig qui, bien qu’enquêteur en charge d’une affaire de meurtre rigole et a l’air heureux de vivre. Félicitations à lui car il survivra en tant qu’acteur à son James Bond. Pour en revenir à nos moutons, si Rian Johnson, quand il a les mains libres, est capable de faire de si belles choses, j’ai hâte de voir la suite.
Star Wars : Rise of Skywalker
Le sujet qui fâche… Comme je l’ai dit, j’ai aimé Star Wars 8. Voir donc Star Wars 9 effacer tout ça d’un revers de sabre laser m’a vraiment déçu. A côté de ça, cet épisode n’est pas un mauvais film. On ne s’ennuie pas. Mais il souffre de quelque chose à laquelle il ne peut finalement rien : il n’est pas le final d’une trilogie. Les Star Wars 7, 8 et 9 ne composent pas un tout. Les relations entre les personnages semblent factices. Certains personnages n’ont rien vécu ensemble. Alors forcément, les scènes tire-larmes avec C3PO qui regarde ses « amis » une dernière fois ne nous font ni chaud ni froid.
Non vraiment, la fin de la saga est ratée, pas parce qu’elle est mal clôturée, mais simplement parce qu’il n’y a pas de saga. On peut reprocher mille choses à la prélogie (mais on ne peut pas reprocher mille prélogies à la chose) mais au moins, elle racontait une histoire : l’ascension de l’empire, avec à sa tête Palpatine et Dark Vador qui ont muselé la république. Ici le point de départ est flou et à l’arrivée, eh bien… Vu qu’on ne voit pas du tout l’impact des événements sur la galaxie, on s’en fiche un peu. Si on ajoute à ça le nombre de clichés (Rey Skywalker ?! Mon dieu pourquoi ?!), les personnages mis là alors qu’ils ne servent à rien (les chevaliers de Ren ? lolilol), les demandes de Disney pour vendre des jouets (les Stormtroopers jetpack, les Sith Troppers,…), on se retrouve avec un film qui m’a beaucoup plus fait souffler qu’émerveillé.
Est ce que c’est la fin du monde ? Evidemment pas. Néanmoins cette trilogie aura prouvé que, lorsque l’on veut faire trois films il faut, surprise, écrire le scénario d’un coup, et pas film après film, en attendant de voir les réactions des fans. Car c’est con, un fan.
Les autres…
Clôturons ce petit tour d’horizon avec quelques films pêle-mêle
- Yesterday : simple et efficace. Le film n’y va pas par quatre chemins, ne se perd pas en route. On entend beaucoup de morceaux des Beatles. J’ai passé un bon moment devant.
- John Wick : Parabellum : peut être moins brillant que le deuxième volet, le film est tout de même toujours excellent. Les chorégraphies de combat sont fluides, compréhensibles… Je déteste les « shacky cam » dans les scènes d’action car on n’y comprend rien. Ici c’est le contraire, et donc le bonheur.
- Bohemian Rapsody : un film très beau surtout à cause de sa BO. Il y a aussi un de mes acteurs fétiches qui joue Bryan May. Ça plus Queen, je ne pouvais qu’aimer.
- The Irishman : un très beau film. Des personnages et des performances d’acteurs incroyables. Une réalisation impeccable. On n’est plus forcément habitués à des films de ce rythme, mais il raconte quelque chose et il le fait bien.
Avec tout ça, je pense avoir fait le tour. Vous remarquerez que j’ai été particulièrement avare en synopsis et spoilers, mais c’est parce que je pense que tous ces films racontent bien mieux ce qu’ils veulent dire que je ne saurai jamais le faire.
Sur ce, Live long and prosper et surtout, soyez sage !